Jack London, 1907
"Lorsqu’il m’arrive parfois d’évoquer mon existence de nomade, je reste confondu devant la rapide succession des images qui traversent ma mémoire comme des éclairs. Peu importe l’époque que je revois en imagination : pas un jour ne ressemble aux autres"
Lire pour s'évader, c'est d'autant plus vrai ces temps-ci... Et quoi de mieux pour s'échapper que les grands espaces américains, la soif du voyage et de l'aventure ? "The Road" de Jack London, paru en 1907 et traduit par "La route" ou "Les vagabonds du rail" est le livre de l'évasion par excellence. Mais dans ce récit, pas d'escapade organisée avec visites guidées et hôtels étoilés. Les seules étoiles sont celles du ciel immense et glacial des nuits passées dehors.
Parti à 18 ans explorer les États-Unis sans un dollar en poche, Jack London a vécu comme un "hobo" qui ne tient pas en place, ces vagabonds qui circulent clandestinement en train, et passent maîtres dans l'art de la débrouille. Pour manger, trouver un coin où dormir, un petit boulot, communiquer par messages codés, éviter les gardiens de gare, et surtout voyager encore et encore. Si ce livre ne passe pas sous silence la misère et parfois la violence, il est également une ode à la liberté, l'entraide, une certaine forme d'insouciance. Une vie rude mais exaltante que Jack London décrit avec humour et authenticité.
"Au-dessus de moi les étoiles clignotantes tournoyaient par escadres, chaque fois que le convoi prenait une courbe. Je m’endormis en les suivant des yeux. La journée terminée était une simple journée parmi toutes les autres de ma vie. Demain s’annoncerait un jour nouveau, et je débordais de jeunesse."
Anne.
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